Aujourd’hui, lumière sur un acteur méconnu de l’édition et pourtant si important : la diffusion-distribution !
Eh oui, on parle souvent des maisons d’édition, des auteurs, des librairies et bibliothèques, mais beaucoup moins des autres maillons de la chaîne du livre.
Toutefois, pour que les ouvrages soient représentés au mieux auprès des points de vente, qui vendront ensuite les ouvrages (en tout cas, on croise les doigts), deux intermédiaires sont souvent essentiels : les diffuseurs et les distributeurs.
D’un côté, la diffusion : ce sont ceux qui vont faire la promotion du livre auprès des points de vente, pour leur montrer à quel point telle œuvre est forte, marquante, puissante, réconfortante… Bref, que l’auteur s’y est investi corps et âme et que l’éditeur a ensuite passé un sacré paquet de temps à le travailler et le peaufiner, et qu’il est à la fin suffisamment formidable pour plaire aux lecteurs et lectrices. Pour cela, un mot d’ordre : il faut le bon livre, au bon endroit, au bon moment. Car il y a des points de vente qui ne correspondent pas à certaines lignes éditoriales et, inversement, d’autres qui leur conviennent parfaitement. Et ça, le libraire et le représentant (en tant que partie intégrante de l’équipe du diffuseur) le savent mieux que quiconque.
D’un autre côté, la distribution : place à la logistique ! Publier des livres, c’est en effet stocker tous ces exemplaires, envoyer beaucoup de cartons, gérer les factures avec tous les points de vente de France et les remises accordées à chacun, réceptionner les retours, etc. Et ça, on peut vous le dire, pour l’avoir fait dans d’autres maisons d’édition : c’est très chronophage et énergivore, surtout quand on a bien d’autres missions à accomplir en parallèle.
De nombreuses petites structures éditoriales préfèrent s’occuper elles-mêmes de ces deux postes pour des motifs variés, cependant avoir un diffuseur-distributeur est également un gage de sérieux et de professionnalisme aux yeux des autres acteurs de la chaîne du livre. Pour cette raison, et parce que nous voulons nous concentrer sur la production de ces albums sans oublier la communication, la fabrication et la commercialisation, nous avons choisi de vêtir notre cape et de partir à la quête du diffuseur-distributeur parfait pour Michi !
Mais attention, le lien entre un diffuseur-distributeur et une maison d’édition ne s’arrête pas à des explications techniques, oh non ! C’est plutôt une relation de confiance que ces deux maillons doivent entretenir afin de s’entraider, de s’accompagner et de porter du mieux possible chaque album, de sa création à la suite de sa vie, que l’on espère longue, longue, longue. Ce que nous recherchons, c’est ce travail d’équipe enthousiasmant, ce partage et cette émulation pour mettre en lumière nos ouvrages qui ont grandi pas à pas, et les défendre auprès de ceux qui sauront ensuite dénicher leurs lectrices et lecteurs : nos indispensables libraires.
Et vous savez quoi ? On l’a trouvé, notre partenaire de confiance. Oui, oui ! Et nous en sommes très fiers. Dès notre premier rendez-vous, l’échange a été fluide et particulièrement enrichissant : ce n’était pas seulement l’occasion de parler de notre maison d’édition, mais également de l’édition dans sa globalité, ses actualités, ses problématiques, ses nécessaires adaptations. Et après une recherche sérieuse et attentive, nous n’avons pu que nous rendre à l’évidence : cette aisance, nous ne l’avons ressentie qu’avec un seul acteur : Pollen pour la distribution et sa diffusion CED Cedif.
Et maintenant ? Maintenant, on jette des confettis, car c’est un vrai beau moment de joie pour les éditions Michi. À demain les tracas, aujourd’hui, place à la satisfaction et à l’enchantement de faire partie de la team Pollen-Ced-Cedif !
À tout bientôt pour de nouvelles aventures dans le monde du livre,
Lorène
